Rien de tel qu’un bon Pierre Bordage pour vous occuper vos journées et vos nuits, même dans la trépidante jungle d’Amazonie! Après l’Évangile du Serpent, que j’ai beaucoup aimé , et l’Ange de l’Abîme, que j’ai adoré, j’achève enfin la trilogie des prophéties avec les Chemins de Damas. J’avoue que ce dernier opus m’a laissé sur ma faim et n’égale pas, pour moi, la qualité des 2 précédents.
Fidèle à son style, Bordage nous plonge dès la première page, dès la première ligne, au cœur de l’action. Dans un monde post-apocalyptique, une Europe décadente, ultra-violente et ruinée par une guerre interminable avec les Musulmans, nous suivons Jemma, une femme moderne et jusqu’à présent privilégiée, qui va tout abandonner, bon gré mal gré, pour retrouver sa fille disparue. Parallèlement sont racontés les destins d’autres protagonistes, qui ne se connaissent pas, mais qui se retrouvent liés à la trame par leur malheur et leurs interrogations.
D’une aventure dramatique, Bordage nous plonge dans la quête personnelle et initiatique de dizaines de personnes qui essaient de survivre dans un monde insoutenable qui sonne pourtant tristement réaliste. On ne lâche pas le livre avant d’en connaitre l’incroyable conclusion, l’ultime message d’espoir caractéristique de tous les romans de Bordage.
Je suis une grande fan de Bordage, de son style hors du commun qui transforme ces romans d’anticipation en œuvres littéraires, d’où transpirent des questionnements, une philosophie, qui pousse chacun d’entre nous à réfléchir sur notre condition d’humain, le futur de notre monde et la recherche du bonheur.
A vos kindle!!
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