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Nous y sommes enfin, notre première destination des îles Galápagos, San Cristóbal, l’ile la plus à l’ouest, à 1000 km du continent, sur laquelle notre avion se pose en cet après-midi chaud et dégagé. La vue de l’avion restera un souvenir impérissable: des étendues d’arbres verts émeraude, zébrées par les rayons du soleil qui transpercent quelques rares cumulus ici et là, des côtes bordées d’écume dont le blanc crème contraste avec le bleu perçant de la mer, pas une habitation dans ces étendues vierges, pas de routes ni de câbles électriques, Mère Nature a garde tous ses droits sur San Cristóbal, dont seule la région portuaire de Puerto Baquerizo Moeno a été aménagé pour les habitants et touristes.
Nous passons 5 jours sur ce petit bout de paradis, entre découvertes, randonnées et farniente à la playa.
Le centre névralgique de San Cristóbal, et capitale des îles Galápagos, Puerto Baquerizo Moreno, est constitué d’une vingtaine de petites rues qui s’enchevêtrent sur une surface de 5 km2 tout au plus et le port bien sûr, toujours en activité, entre les va-et-vient des bateaux de plaisance de touristes et ceux des pêcheurs locaux. L’ile est ensuite traversée par une route, une seule, qui part du port a la direction est opposée et la plage del Chino, que nous suivrons lors d’une de nos journées d’exploration. Le reste de San Cristóbal n’est accessible que par voie de mer.
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Nous aimons arpenter l’artère principale, l’avenue Charles Darwin le long du port, sur laquelle petits restaurants, agences de voyages et magasins de souvenirs au nom très évocateur d’Evoluccion ou Darwin Shop, se succèdent, faisant face à une mer d’un bleu éclatant, chargée de bateaux. Sur le trottoir d’en face, les otaries se prélassent sous les abris et bancs en bois et s’étalent sur les voies d’accès aux bateaux, émettant leurs cris rauques semblables à des rototos d’humains et remplissant l’air de leur odeur très caractéristique… et nauséabonde! La population n’est pas nombreuse et nous nous retrouvons souvent les seules à nous balader sur cette artère et ses petites rues adjacentes. Entre 14h et 17h, les rues sont desertes, les rideaux métalliques des commerçants sont tous fermés, il n’y a pas un chat, et il est impossible de trouver un petit quelque chose à manger; il ne nous reste plus dans ce cas qu’à succomber nous aussi à la siesta!

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La Playa mann est notre plage fétiche, de quelques dizaines de mètres de long seulement, elle est limitée d’un bout à l’autre par des amas de roches volcaniques d’un noir miroitant; son sable blanc parsemée de millions de coquillages multicolores, son eau azur, ses quelques zones d’ombre et sa vue dégagée sur le port et les bateaux de plaisance au loin nous plaisent d’emblée. C’est surtout la très bonne atmosphère, très locale, qui règne sur cette petite plage qui nous a le plus charmé. Des groupes de jeunes de l’Université située à quelques mètres de la plage, se détendent entre deux cours écouter de la musique; deux petits stands de cuisine improvisée, avec wok géant et friteuse, se disputent gentiment la clientèle locale, très nombreuse, venue déguster les enchiladas sur la plage; et enfin, les colonies d’otaries qui comme nous profitent du soleil et de l’eau fraiche de la mer. Affalés sur le sable chaud, ils ne s’agitent que lorsque le besoin de se rafraichir se fait ressentir ou lorsque des enfants ou touristes ennuyeux essaient de les sortir de leur torpeur.
Le coucher de soleil promet un spectacle inoubliable aux derniers badauds encore présents sur le plage, nous y compris.
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