Rencontre-Pablo-Quito-1

Après 25 heures de tête-à-tête avec Pablo, je me dois bien de vous présenter ce petit homme de 45 ans avec qui j’ai eu mes premières conversations espagnoles!

L’air sérieux, Pablo est pourtant loin du professeur austère qui vous bassine de longues heures durant. Professeur depuis 10 ans, après s’être essayé aux joies de l’administration dans une grande banque nationale pendant 12 ans, il aime le contact avec les gens et la découverte d’autres cultures. Passionné de français, il est un fidèle membre de l’Alliance Française depuis 1998! Pour autant, c’est sur son anglais qu’il travaille en ce moment, en vue de passer les examens qui lui permettront de s’ouvrir les portes d’une carrière d’analyste politique. Il rêve de lier sa passion des langues avec celle de la géographie et de la géopolitique et de repartir voyager en Europe, qu’il connait d’un de ses voyage, il y a 10 ans, en Angleterre, France, Italie, Espagne et Allemagne. C’est encore la France qui remporte tous ses suffrages, pour sa culture, ses vins, sa cuisine…

Pendant nos cours, il me demande quels son livres préférés, me parle Zola et Astérix, s’intéresse à mes préférences politiques, à la popularité de Francois Hollande et au futur de l’Euro. Son atlas géographique toujours à portée de main, il me fait parler de la Chine, sur des questions aussi étonnantes que variées « Es-tu pour la politique de l’enfant unique? », « Est-il vrai que tous les chinois se ressemblent », « Pourquoi les chinois fabriquent-ils des produits de basse qualité? ». Vous imaginez que répondre à ces questions après quelques heures de cours seulement a été une épreuve! Un fossé avec Gigi qui parlait vacances, bien-être, reikki, voyages et projets personnels avec sa professeur!
Mais je l’aimais bien mon Pablo avec ses airs de premiers de la classe et ses grands monologues sur la politique de l’Equateur! Je lui souhaite toute la réussite possible dans ses concours, car un poste d’analyste politique lui ira, sans aucun doute, comme un gant!