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Après avoir presque « caressé » les magnifiques cascades des chutes côté argentin, nous partons pour Iguazu de Foz, au Brésil. 40 minutes de bus et 1 nouveau tampon sur le passeport plus tard, nous arrivons à destination.
Je rappelle que, suite au pluies diluviennes de ces derniers jours du mois de juin, le débit des chutes n’a jamais été aussi fort en 10 ans, passant de 1,500 m3/s à plus de 17,000 m3/s; nous avons été béni de voir les chutes en pareilles circonstances.

La vue du petit sentier aménagé est totalement différente de celle du confère argentin; c’est une vue panoramique sur l’ensemble des 275 chutes qui s’offre à nos yeux, nous permettant d’apprécier tout le gigantisme du site, que nous ne pouvions même pas soupçonner du côté argentin.
Toujours habillées de nos panchos, nous descendons l’unique passerelle du site, longeant le panorama inouï de ces chutes en folie.
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Le sourire…
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… par tous les temps!
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Arrivées au bout du sentier, nous découvrons la partie brésilienne des Gorges du Diable et une passerelle qui s’avance dans l’eau tourbillonnante, entre d’un côté les plus hautes chutes du site (90 mètres de hauteur), et de l’autre un abysse ouvrant sur le reste des cascades. Arrivées à la pointe de la passerelle, encerclées par les cascades, une eau bruyante et en furie à nos pieds, nous en prenons plein la vue (littéralement) et sommes très vite mouillées de la tête aux pieds (merci les panchos!). C’est une expérience incroyable, jamais nous n’avons vu pareil spectacle, pareille quantité d’eau, projetée avec une telle violence par des chutes, majestueuses et terrifiantes, dont le débit et la force a été multiplié par plus de 10. Tout simplement, une vision de fin du monde.
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Vue de la pointe de la passerelle, côté pile…
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… et côté face!
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Les plus hautes chutes du site dominent à 90 mètres de hauteur
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Nous ne lassons pas de retourner au bout de la passerelle, et le lendemain, c’est en short, chaussures de plongée et panchos que nous reattaquions la fabuleuse marche au milieu des chutes; nous marchions et luttons contre un vent à décorner les bœufs, riant à gorges déployées et frappées au visage par des litres d’eau nous provenant des cascades, jusqu’au point final où il nous semblait pouvoir à tout moment nous envoler avec le vent au dessus de ce paysage apocalyptique.
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Pour couronner le tout, les quelques nuages de la veille laissèrent place à un ciel sans nuages et un soleil enchanteur, formant des arcs en ciel aux quatre coins du site: c’est un panorama que nous ne sommes pas prêtes d’oublier.

Un conseil à tous ceux qui rêvent de vivre les chutes: faites les 2 côtés, argentins et brésiliens, le site brésilien est souvent négligé car n’offre qu’un « panorama » des chutes mais c’est là qu’elles prennent tout leur sens, qu’elles nous apparaissent dans toute leur beauté et nous rappellent que nous ne sommes, finalement, que bien peu de choses devant Mère Nature…