The Sense of an Ending est un livre sélectionné par mon très cher club de lecture de Shanghai. Je n’ai malheureusement pas pu le debriefé avec mes amies passionnées de lecture mais tiens à écrire quelques mots sur ce livre pour le moins énigmatique.
C’est le premier livre de Julian Barnes que je lis, et je me suis promis de lire un autre de ses œuvres, le fameux Perroquet de Flaubert car pour une première lecture, The Sense of an Ending m’a laisse des sentiments mitigés.
Court, percutant, très bien écrit, bien structuré, on ne peut enlever ces qualités au roman. Nous suivons Tony, un retraité qui revient sur ces années de jeunesse et sur la tragique fin de son ami d’université Adrian, 40 ans après les faits, suite à la réception d’une lettre pour le moins mystérieuse et le retour dans sa vie de son ancienne petite amie et ancienne femme d’Adrian. Si cela vous semble compliqué, c’est normal. Le roman, divisé en deux parties, demande une attention de tous les instants, et la fin garantit un retournement de situation qui vous pousse presque à relire le livre du début! Une fin qui peut plaire, choquer, frustrer. Pour ma part, ce fut un choc! Je me suis d’ailleurs amusée à lire ensuite les critiques, différentes interprétations et questions de mes confrères lecteurs pour qui le livre et la fin sont également sujets à nombre de controverses!
Pour autant, je retiens plus du livre les réflexions sur la vieillesse et les regrets, les sentiments de nostalgie et de profonde mélancolie du narrateur qui revient sur une jeunesse et une vie qu’il aurait voulu meilleure. Une livre prenant, que j’ai d’ailleurs lu d’une traite dans le bus entre Lago Agrio et Quito, de retour de notre semaine dans la jungle en Amazonie…

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Plus sur Julian Barnes
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