Pablo porte bien son nom; propriétaire du petit hostel El Jungla, sur Isabela, ce natif des Galápagos d’une petite cinquantaine d’années, petit costaud au teint très mat, cheveux toujours en bataille et sourire permanent sur un visage rond qui lui plisse ses petits yeux noirs, est le roi de l’hospitalité!
« Welcome to the Jungle! » nous salue-t-il, ce sont là ses seuls mots d’anglais, il enchaine « Mi casa es su casa!« ,
Père célibataire de 2 enfants, un garçon et une fille de 12 et 14 ans, qui lui ressemblent comme deux gouttes d’eau, il passe une grosse partie de ses journées dans sa « Chiva », son mini-bus, à escorter ses locataires, portant haut les couleurs de sa petite agence de voyages, Papis Tour.
Quand il ne travaille pas ou qu’il a fini sa journée, Pablo rentre chez lui, au troisième et dernier étage d’El Jungla, nous rejoins dans les hamacs ou dans la cuisine, joue du djembe, papote, rigole, s’invite à nos repas ou nous invite aux siens, soulève des haltères très spéciaux dans sa fameuse gym faite maison ou nous regarde minutieusement jouer au Rami. Détendu, cool, rigolard, Pablo est la caricature de l’hôte sud-américain. Les quelques couacs de son petit hostal ne l’empêche pas de dormir le soir, de l’absence d’Internet (en réparation à Quito), d’eau chaude (ce soir, ce soir) au défaut de fabrication du frigo commun qui congèle tout ce qu’on y met! Nous sommes dans la jungle après tout!
Nous resterons 4 nuits dans cette maison familiale, peinturlurée de superbes fresques d’iguanes et flamants roses, donnant sur la mer; nous y serons pour notre dernier soir à Isabela, et convions toute notre petite bande, et Pablo bien sûr, pour un dernier diner festif… dans la jungla!
Une invitation à l’aventure…
La « salle de gym », fabrication maison, présentée par Eren
Papis Tour, et une formidable opération Photoshop en la personne de Pablo!
El Jungla, comme on l’aime
