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La course aux temples, malheureusement nécessaire quand le temps nous l’impose, ne permet pas de vivre Angkor comme il se doit.
Voici donc selon moi quelques clés pour en profiter:
– Prendre son temps dans chaque temple, quitte à ne pas tous les couvrir, chaque temple est unique et ce sont ses spécificités que l’on risque de ne plus voir au bout de la énième visite,

– Avoir un guide: de nombreux khmers accrédites vous accueillent de leur large sourire, ils parlent toutes les langues du monde de façon admirable. Vous pouvez également acheter un livre-guide, « Angkor, Cite Khmère », écrit par Claude Jacques et illustré par Michael Freeman, qui s’achète sur le site à des enfants ou des commerçants. Le livre est en outre un excellent complément et souvenir de votre visite, même guidée. J’ai dévoré le livre de A à Z, les détails sur chaque temple, sur les bas-reliefs, les origines, le symbolisme, etc. sont extrêmement bien détailles.
Mon plus grand défi dans certains temples était de me repérer, ce qui ne va pas surprendre les gens qui connaissent mon sens de l’orientation légendaire. Aucune direction n’étant indiquée à l’intérieur des sites, je me referais à mon fameux guide, qui me disait alors: « Prenez la galerie méridionale, section ouest, juste après la godupa orientale de l’entrée nord« , je respirais un grand coup et recommençais… le non moins énigmatique « Tournez à droite jusqu’à l’angle sud-est, puis tournez a gauche et continuez jusqu’au gopura au milieu de la galerie méridionale » me laissa pareillement perplexe!

– Prendre un bon livre et se poser là ou bon vous semble, un petit temple perdu à quelques centaines de mètres derrière la route comme le Ta Nei ou un plus gros temple dans lequel les dédales de galeries sont telles que vous êtes assurés d’en trouvez une sans personne, comme le Bayon; puis profiter, s’imprégner, écouter, admirer, se recueillir.

– Discuter avec les gens, en mangeant ou en vous baladant tranquillement autour d’un temple. J’étais seule, ou avec Dany avec qui je partageais mon dejeuner, et ai fait de superbes rencontres en me posant pour déjeuner dans de petits endroits qui ne payaient pas de mine ou en visitant de minuscules temples.

– Je recommande fortement le vélo, pour un ou deux jours, sur le petit circuit, le site est grand mais plat et même en avril où le mercure atteint des niveaux records, les arbres gigantesques bordant les pistes garantissent une fraicheur bien agréable.

– Acheter aux petits vendeurs de fruits ambulant, leurs superbes mangues, papayes et/ou ananas frais, à déguster à l’ombre des ruines.

A ceux d’entre vous qui connaissent déjà Angkor, je serais ravie de recueillir vos opinions sur la question. Aux autres, n’hésitez plus et réservez vos prochaines vacances!

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